Le Conseil supérieur des Professions économiques a publié le 4 novembre 2014 une étude technique relative à la problématique de la révision des seuils et aux conséquences pour les professions économiques.
Contexte
Différentes réformes ont dernièrement modifié le paysage européen que ce soit en matière comptable ou d’audit :
Parmi les multiples mesures à transposer en droit belge, une mesure a des répercussions sur de nombreux acteurs de la vie des entreprises, à savoir la détermination des seuils permettant de distinguer différentes catégories de sociétés et d’y associer des obligations que ce soit en matière comptable ou en matière de contrôle légal des comptes.
A côté de ces répercussions directes en matière comptable et en matière de contrôle légal des comptes (toutes deux visées par la directive comptable de 2013), la détermination de ces seuils a des impacts sur d’autres réglementations adoptées en Belgique ne découlant pas des directives européennes en matière comptable dans la mesure où elles font référence aux seuils fixés en matière comptable et d’audit par la définition de ce qu’il convient d’entendre par « petites entreprises ».
Il a semblé pertinent au Conseil supérieur des Professions économiques de contribuer à la bonne compréhension des enjeux liés à cette réforme par le biais d’une étude technique, dans les limites des compétences dévolues au Conseil supérieur et sans préjudice de toute prise de position au sein d’autres instances, telles que le Conseil central de l’Economie ou tout autre organe consultatif ou d’avis.
Les impacts sur d’autres réglementations se basant sur les critères fixés en droit belge en application de la 4ième directive européenne n’ont dès lors pas fait l’objet d’une analyse dans la présente étude.